Publié : 31 mai 2018
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Le rallye dans la ville

Après un pique-nique dans le parc du Blockhaus, sous un ciel toujours nuageux mais avec des éclaircies, nos matelots sont partis en randonnée dans la ville des Sables d’Olonne.

La magie du quartier de l’île Penotte a encore une fois opéré : sur les murs, Dan Arnaud Aubin, l’artiste, nous raconte des histoires sous forme de mosaïques et fait vivre Méduse, Ulysse, l’hydre de Lerne, Nosfératu entouré de ses légions de rats et de chauves-souris, deux magnifiques phénix...

On visite ce quartier en ponctuant ses pas de :"Ouah ! Oh ! Là !" ou dans un silence contemplatif mais quelque soit la façon de le visiter notre regard est toujours émerveillé par les fresques en coquillages réalisées par l’artiste Dan Arnaud Aubin.

Avec ces fresques, Dan Arnaud efface la nostalgie ressentie lors de la destruction de la maison d’Hippolyte Massé, qu’elle admirait en son jeune temps.
Ce passeur de la Chaume avait entièrement décoré de coquillages la façade de sa demeure. Neptune, le premier, est né en septembre 97, alors que Dan, juste installée dans le quartier, se désolait devant les murs tristounets de la ruelle…

Pour les rendre plus attrayants, après, dit la légende, un copieux repas de fruits de mer, un pari avec des amis et beaucoup d’imagination, elle a installé Neptune sur un mur de la rue d’Assas grâce aux reliefs de coquilles du dîner, ce qu’on nomme ici les « écobeuils »...

On parle de « dame aux coquillages », mais les compositions de Dan sont constituées de bien d’autres traces de la mer et des activités humaines.

Pour ajouter profondeur ou couleur (le bleu des poissons, le vert de la mer ou du ciel…), elle utilise aussi des morceaux de verre poli échoués sur les rivages, restes des bouteilles rejetées à la mer par les marins, ou des tesselles de céramique, vaisselle ou carrelage.

Nos matelots ont eu la chance de discuter avec l’artiste et d’assister à la conception d’une fresque.
Après ce paradis coloré, nos matelots ont levé les voiles direction la rue de l’enfer, la rue la plus étroite au monde.

Rassurez-vous je ramènerai bien 27 élèves à Orléans, aucun n’est resté coincé.