Ecole Elémentaire Jacques Androuet Ducerceau

Nos reporters pour la journée du dimanche 17 mai sur le serveur allo séjour : Théo M et Clément ( Message 5 ) !!!

Après une matinée de classe, nous avons fait un jeu de piste dans la ville des Sables d’Olonne.

Le chemin :
 observation des drapeaux, des phares et du code international de communication par drapeaux sur la promenade
 la rue de l’enfer ( la plus petite rue du monde )
 les halles centrales
 le quartier de l’île Penotte ( quartier décoré de mosaïques constituées de coquillages )
Une grande balade sous un beau soleil avec beaucoup d’informations collectées !

La magie du quartier de l’île Penotte a opéré : sur les murs, la Méduse nous surveille, Ulysse, attaché à son mât, défie les sirènes, l’hydre de Lerne veut nous avaler, Nosfératu, Prince de la Nuit, mijote un mauvais coup au coin de la rue Trompeuse, entouré de ses légions de rats et de chauves-souris… Deux magnifiques phénix inséparables couronnés se contemplent, encadrés par un cadre de couteaux.

Avec ces fresques, Dan Arnaud efface la nostalgie ressentie lors de la destruction de la maison d’Hippolyte Massé, qu’elle admirait en son jeune temps. Ce marin de la Chaume avait entièrement décoré de coquillages la façade de sa demeure.
Neptune, le premier, est né en septembre 97, alors que Dan, juste installée dans le quartier, se désolait devant les murs tristounets de la ruelle… Pour les rendre plus attrayants, après, dit la légende, un copieux repas de fruits de mer, un pari avec des amis et beaucoup d’imagination, elle a installé Neptune sur un mur de la rue d’Assas grâce aux reliefs de coquilles du dîner, ce qu’on nomme ici les « écobeuils »...

Plus près de nous, les chats, posés sur une boîte aux lettres ou l’appui d’une fenêtre sommeillent ou chassent, l’un joue avec un papillon, l’autre fait le gros dos sur un compteur à gaz… Ici un morse aux longues dents sort de l’eau, ailleurs un hippocampe à la couronne royale se pavane verticalement…

On parle de « dame aux coquillages », mais les compositions de Dan sont constituées de bien d’autres traces de la mer et des activités humaines.

Pour ajouter profondeur ou couleur (le bleu des poissons, le vert de la mer ou du ciel…), elle utilise aussi des morceaux de verre poli échoué sur les rivages, restes des bouteilles rejetées à la mer par les marins, ou des tesselles de céramique, vaisselle ou carrelage.

De ses voyages, de nombreuses fresques ont vu le jour : l’Espagne , le Mexique, l’Egypte et le Vietnam sont sources d’inspiration. La Polynésie, lui a offert des nacres, des colliers qui s’intègrent aux nouvelles créations et créent une autre dimension : celle du voyage, du rêve, de l’aventure…
De là naissent des fresques au croisement des cultures qui entraînent le spectateur à puiser dans ses souvenirs, ne fût-ce que pour répondre aux questions des enfants fascinés : « Dis, le monsieur, là, c’est le Père Noël ? » (Ne riez pas, Dan a entendu poser la question). Quand l’adulte sait, il ne peut que répondre « Hé non, c’est le dieu Neptune ». Et alors, le voilà parti dans la mythologie grecque de ses souvenirs… C’est d’ailleurs pourquoi plusieurs tableaux sont accompagnés discrètement d’une petite plaque de légende : pour que les adultes sachent toujours quoi répondre aux enfants curieux !

Au retour goûter sur la plage comme tous les jours.

Tout le monde va bien et le soleil est revenu.

Demain une grande journée !
Eh oui, on se réveille à 4h30 du matin pour aller visiter la criée ! Pourquoi les enfants ont-ils choisi cela ?

Je me souviens qu’ils avaient répondu en classe : « Ca va être drôle ça va sentir le poisson ! »

PS : Je vous avoue que l’on n’a pas été déçu !

Menu du jour :

Le midi : buffet d’entrées ( Céleri, terrine, chorizo, salade mexicaine ), Saumon et julienne de légumes, cône au chocolat

Goûter : gâteau à la framboise

Le soir : salade, quiche lorraine, fromage blanc