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Publié : 26 mai 2016
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La pêche dans les rochers (Les Sables d’Olonne)

Après une bonne nuit de sommeil et un petit déjeuner copieux, nos moussaillons se sont préparés pour la pêche dans les rochers qui avait lieu le matin.

Voici le cérémonial de la pêche dans les rochers : d’abord on enfile ses bottes, on suit ensuite, en groupe, une petite carriole qui transporte des épuisettes et des seaux jusqu’à la plage. Et là on découvre le lieu du combat qui restera dans toutes les mémoires : d’un côté les CM2 de Ducerceau, chasseurs expérimentés et très très très motivés…de l’autre les crabes, les crevettes et autres crustacés des Sables d’Olonne.

Une petite mise au point sur les règles de sécurité et c’est parti !!!!

Les premières mares sont prises d’assaut : imaginez les quelques crevettes prises au piège dans les petites mares les plus proches de la plage qui voient déferler une horde de chasseurs. Leur petite flaque d’eau de mer se transforme en un périphérique aux heures de pointe.

Peu à peu, la mer se retirant, nos pêcheurs frénétiques se sont heureusement dispersés pour explorer plus en avant les rochers et ont affiné leurs techniques de pêche.

Cette année, les animateurs avaient mis au point un système de barème pour diversifier les prises. Par exemple : 1 bigorneau valait 10 points, une crevette 300 points, un syngnathe 1000 points, un petit homard 5000 points, ... et le nec plus ultra : une espèce inconnue pour 10 000 points.

Plusieurs stratégies ont été élaborées.
- certains ont préféré la cueillette bucolique de bigorneaux. Dans ce cas, la quantité prime sur la qualité. On cueille les bigorneaux en énorme quantité et on avance 10 points par 10 points. Ils furent vite repérés tant ils avaient du mal à transporter leur seau et durent revenir à une .stratégie visant la diversité.

- on tente de trouver coûte que coûte une espèce inconnue et on demande aux adultes à chaque fois que l’on attrape quelque chose si c’est une espèce inconnue même si c’est une crevette ou une pierre, on ne sait jamais. Ces groupes abandonnèrent vite cette stratégie car leur seau restait désespérément vides.

- on chasse, on cherche et on trouve forcément et on s’intéresse au barème ensuite. Une véritable démarche scientifique de prélèvement.

Et là ce fut encore l’occasion de duels extraordinaires avec des moments incroyables de bravoure des deux côtés et surtout des cris de joie ou de désillusion. La spécialité qui fera donc notre renommée future : la chasse à la crevette.

Nous avons dû limiter l’accès aux seaux pour cette catégorie. On a frôlé l’extinction de l’espèce aux Sables d’Olonne…

Ecoutez Léonard qui vous donne le bilan de cette pêche dans les rochers.

Léonard

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