Ecole Elémentaire Jacques Androuet Ducerceau

Tout le monde a bien dormi cette nuit, c’était aujourd’hui le grand jour : la visite qui répond au doux nom de "Puits d’enfer" a eu lieu ce matin.

Après un petit déjeuner copieux, tous étaient fin prêts pour partir à l’aventure... Voici cette matinée vue par un CM2 version 2011.

On sort du centre armé de son seul courage et on marche le long de la plage. Au départ on y va la fleur au fusil : on l’a aperçu ce puits d’enfer au vidéoprojecteur en classe, c’est une faille dans la côte rocheuse, ça nous a rassurés, seulement certains d’entre nous nous ont dit que leur frère ou leur soeur l’avait vu et que c’était incroyable.
Bah, ils l’ont vu pourquoi pas nous !

Et puis le maître et Rémi ont énormément insisté sur les règles de sécurité, ils nous ont expliqué qu’on formerait des groupes de trois mais que c’était individuellement et maintenu par Rémi qu’on s’approcherait à distance raisonnable du puits d’enfer. Le maître prendrait une photo souvenir de l’évènement. Ca fait quand même réfléchir !

Mais bon, la première partie de la balade est plutôt détendue et nous observons le littoral sableux puis rocheux, comment l’homme lutte contre l’érosion et assure la sauvegarde des dunes. On cueille même une plante ( une queue de lièvre pour notre cahier de classe de découvertes ) et on apprend à en reconnaître d’autres. Cool, on en oublierait presque le mot "ENFER !"

Pour l’instant on guette le moindre signe d’un puits mais on n’en voit pas.
Une pointe de rochers apparaît au détour d’un virage, c’est le début de la côte rocheuse, il est là quelque part le puits d’enfer...on le sait...mais on ne voit toujours rien.

Ca fait vingt fois ( note de l’auteur : en réalité encore plus ) qu’on demande chacun au maître où il est ce puits mais il nous répond par un sourire d’abord puis il nous montre... quoi ? mais c’est un parking qu’il nous montre. Il nous dit que c’est juste à côté, c’est impossible !

Eh bien si ! On vient d’arriver au parking et juste à nos pieds il y a un sillon qui se creuse à côté dans le sol d’année en année à cause des eaux de pluie qui ruissellent et du regard on remonte ce sillon jusqu’à.... ah il est là ! Une découpe énorme dans le paysage.

C’est un par un qu’on vient nous chercher pour voir le puits d’enfer de plus près et comme c’est bientôt notre tour on se renseigne auprès de ceux qui l’ont vu.
On est partagé entre la curiosité et une légère crainte.
Chacun notre tour on l’observe attentivement ( bien maintenus par Rémi ), on le photographie, on est impressionné mais on pense quand même à sourire pour la photo.
Sacrément puissante la mer : elle a creusé dans la roche.
Puis après en dignes explorateurs que nous sommes nous discutons de comment ce puits d’enfer a pu être créé, on nous raconte des légendes et des histoires qui prolongent le plaisir et le frisson de cette découverte.

Voilà c’est le retour au centre, et on est fier de se dire qu’on l’a vu ce puits d’enfer mais on sait que tout à l’heure c’est la pêche à pieds...

L’aventure ça creuse, on pense d’abord à se restaurer pour reprendre des forces pour partir ensuite à la poursuite des petites bêtes de l’estran.