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Publié : 22 avril 2015
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Mot du jour Pénestin : mercredi

Calme plat, mer d’huile, ciel bleu ...
Ce matin, seul un vent frais venant des terres nous rappelait qu’il avait été prudent de se couvrir. Nous avons pris le car à 9h pour visiter "terre de sel" coopérative qui regroupe 200 paludiers. Cette coopérative propose des visites guidées. Ce fut pour nous l’occasion de découvrir l’organisation des salines guérandaises et le métier de paludier. Le circuit dans les salines était ponctué d’étapes. Différents questionnaires permettaient de percer les secrets de cet "or blanc" source de taxe aux temps anciens mais aussi de révoltes tant le poids de la gabelle pesait sur le peuple. C’était le cas en Bretagne en 1675 avec les déjà très célèbres "Bonnets Rouges".
Notre guide paludier de métier, bonnet noir pour l’occasion, s’accorde quelques heures par semaine pour encadrer des groupes.
Nous avons déjeuner sur la plage de La Turballe. Le vent frais ayant cessé, il faisait vraiment très chaud. Casquettes et peau crémée étaient nos seuls remparts à l’appétit rayonnant de notre astre bien présent. On était bien loin de la pénombre méridienne d’éclipse d’il y a quelques semaines, celle d’un certain rendez-vous célèbre. !
Après avoir tenté de rejoindre la Chine par le chemin le plus court c’est dire en creusant au plus profond de la plage, il était temps de découvrir en ce début d’après-midi le port de La Turballe. Là encore, un questionnaire nous permettait de parcourir de long en large les installations portuaires. Mais le plus important restait à faire : le temps des souvenirs pour les uns, des sous venir pour les autres. En une heure nos petits marins ont su relancer l’économie bretonne. Surtout ne pas laisser penser que l’on ne fait rien pour la Bretagne ! 400€ de l’heure ... voilà une affaire qui ne laisse pas indifférent. Notre commerçante du jour était très accueillante, n’étant nullement avare de son temps et de son papier cadeau. C’en était agréable car parfois, on est bien loin de cet accueil et de ce sérieux. Pour le reste, vous comprendrez qu’il neige très régulièrement en Bretagne, que le dauphin y a élu domicile, que les voiliers ne sont pas économes en voilures et que notre chère région où il pleut "tant" vous surprendra encore et encore ... mais surprise surprises samedi.
A l’heure qu’il est, nos p’tits marins ont abandonné le bateau et rêvent à de nouvelles aventures encore plus extraordinaires oubliant déjà que les petits lutins et farfadets en tout genre s’en donnent à cœur joie !

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