Publié : 20 mai 2010
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Rallye dans les Sables d’Olonne

Après cette matinée d’observation de nos amis les animaux de l’estran, nous avons fait un jeu de piste dans la ville des Sables d’Olonne avec en tête de cortège les deux animateurs Raphaël et Laëtitia déguisés pour l’occasion.

Thèmes du rallye :
observation des drapeaux, des phares et du code international de communication par drapeaux sur la promenade, visite du quartier de l’île Penotte ( quartier décoré de mosaïques constituées de coquillages ).

Une grande balade sous un beau soleil avec beaucoup d’informations collectées auprès des sablais.

La magie du quartier de l’île Penotte a encore une fois opéré : sur les murs, Dan Arnaud Aubin, l’artiste, nous raconte des histoires sous forme de mosaïques et fait vivre Méduse, Ulysse, l’hydre de Lerne, Nosfératu entouré de ses légions de rats et de chauves-souris, deux magnifiques phénix...

On visite ce quartier en ponctuant ses pas de :"Ouah ! Oh ! Là !" ou dans un silence contemplatif mais quelque soit la façon de le visiter notre regard est toujours émerveillé par les fresques en coquillages réalisées par cette artiste.

Avec ces fresques, Dan Arnaud efface la nostalgie ressentie lors de la destruction de la maison d’Hippolyte Massé, qu’elle admirait en son jeune temps. Ce marin de la Chaume avait entièrement décoré de coquillages la façade de sa demeure. Neptune, le premier, est né en septembre 97, alors que Dan, juste installée dans le quartier, se désolait devant les murs tristounets de la ruelle… Pour les rendre plus attrayants, après, dit la légende, un copieux repas de fruits de mer, un pari avec des amis et beaucoup d’imagination, elle a installé Neptune sur un mur de la rue d’Assas grâce aux reliefs de coquilles du dîner, ce qu’on nomme ici les « écobeuils »...

Nous croisons également des chats, posés sur une boîte aux lettres ou sur une fenêtre qui sommeillent ou chassent, l’un joue avec un papillon, l’autre fait le gros dos sur un compteur à gaz…

Beaucoup se sont surpris à les caresser. Mais ils ne sont pas seuls : un véritable bestiaire salue le passant ( dauphin, lézard, singe...).

On parle de « dame aux coquillages », mais les compositions de Dan sont constituées de bien d’autres traces de la mer et des activités humaines.

Pour ajouter profondeur ou couleur (le bleu des poissons, le vert de la mer ou du ciel…), elle utilise aussi des morceaux de verre poli échoués sur les rivages, restes des bouteilles rejetées à la mer par les marins, ou des tesselles de céramique, vaisselle ou carrelage.

Après avoir exploré ce quartier, chaque enfant a choisi une oeuvre et s’est mis en scène avec pour réaliser une photo.

Au retour goûter sur la plage comme tous les jours.

Tout le monde va bien.

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