Ecole Elémentaire Jacques Androuet Ducerceau

« Ce matin quand Adélaïde est venue nous réveiller le coq n’avait pas encore chanté. Dans la cour il y a des tables de ping pong, un terrain de foot et une structure. On a croisé les doigts pour avoir la boom tellement on voulait la faire. Là il y a que 6 vitesses, sur mon vélo il y en a sept et moi j’ai l’habitude de rouler à 7. Je crois que si on va dans la chambre je vais m’écrouler sur mon lit. Je comprends maintenant pourquoi ça s’appelle le chemin des bosses. Tellement le casque me brûle je vais être chauve. C’est pas juste, les anémones font notre travail, elles mangent les crevettes. On a l’impression qu’on vient d’arriver à peine et demain on repart. Quand on a fait du char à voile la mer était basse. On a vu comment fabriquer des bourrines. On a utilisé pour faire les murs de la paille et de la terre mélangée ; et après on a rajouté sur les murs de la terre mais sans la paille pour que ça fasse plus propre et que ça soit plus solide. On coupait les roseaux puis après on les disposait sur le toit d’une certaine manière. Sur les toits on met des cactus pour que la terre soit plus solide. Armandine quand elle était bébé jusqu’à 81 ans, elle vivait dans une bourrine. Les portes étaient petites parce qu’avant les adultes n’étaient pas aussi grands que maintenant. Pour faire du feu on prenait de la bouse de vache. On nous a fait sentir de la bouse de vache séchée et on ne savait pas ce que c’était. C’est bizarre parce que le temps passe vite en classe de mer avec les copains et puis tout ça. Quand on a fait l’aquarium j’ai touché un oursin, je l’ai mis dans l’aquarium et il piquait même pas. Quand on était au char à voile pour mettre les combinaisons, les fesses des combinaisons étaient sur les jambes. Au char à voile il y a quelqu’un qui ne tenait pas ses distances, il m’est rentré dedans et puis j’ai fait un tête à queue. Quand on roulait vite et qu’on tirait beaucoup sur l’écoute on pouvait rouler sur deux roues. Pour les douches on a trouvé un ordre de passage. Quand on roulait dans l’eau il y avait tout le sable qui venait dans notre figure et on était tout sale. Au petit déjeuner, les céréales on les sert un jour sur deux.Tous les matins, le coq, les oies et les canards nous réveillent. Moi je suis fatigué, je peux m’allonger dans n’importe quoi. La boom c’était trop bien mais le truc qui m’a déplu c’est que sans le faire exprès j’ai étranglé .... Dans la boom au début c’était bien mais à la fin c’était nul parce qu’au début il y avait des chansons qu’on connaissait mais à la fin non. J’aimais pas trop la boom parce qu’on devait danser avec les garçons ... j’aimais pas trop moi. A la boom les grands nous disaient poussez-vous , on veut du territoire ... ils nous marchaient sur les pieds et ça nous faisait mal. La boom elle était géniale. Maître tu ne danses pas ? ... pas de chance c’est trop bien ! Moi je trouve que le maître fait la recherche au trésor des phrases. »

Dernière nouvelles de notre séjour vendéen.

Après une recherche infructueuse de réparateurs qualifiés en travaux d’intérieur, nous recherchons maintenant un vrai DJ (et si c’est pour mettre les musiques qu’on n’aime pas ... s’abstenir), nous recherchons un dompteur de basse cour spécialisé dans le gallinacé et bien sûr un tailleur vestimentaire et pas le genre Jean Paul Charavoil ... qui nous a beaucoup déçu. Nous voulons du sur mesure !

Nous avons donc passé une semaine bien remplie avec une météo qui nous aura été bien favorable. Nos habitudes orléanaises vont donc reprendre le dessus dès demain soir et elles donneront encore plus de saveur à ce séjour maritime.